"Et soudain,
Les peupliers s'embrasent;
Que ne puis-je t'offrir tout cet or
En bouquet de silence?"
Ô poète bohème,
Surréelle phrase;
Ame rebelle,
Cœur innocent,
Ô quel amour immense!
L' «Insatiable »fulmine,
Puis un mutisme soudain;
En transe?
Seule sa Plume mutine,
S'accroche en son sein;
Silence!
Car sous une pluie salvatrice,
Ô étincelles incandescentes;
Deux phénix aux abois,
Gravissent enfin simultanément,
Cette abrupte,
Corrosive,
Inéluctable pente;
Pour s'abandonner,
A jamais,
En toute liberté,
A leurs émois;
Puisque souvent,
Ils renaissent de leurs cendres;
Après s'être perdus
Dans d'incontournables méandres!
Ainsi,
Ensemble,
ils découvrent le verbe Aimer;
Qu'ils conjugueront
En magnifiant le Passé!
Objection?
Diantre non!
Nulle abjecte question,
Au diable la frustration!
Notre unique guide?
Quelque note ésotérique
Sous ton égide,
« L'Authentique »!
Ô métaphore,
Déleste notre corps,
Muet et sourd;
Dans un parfait accord,
Dessine-y tes contours,
Là où rime encore,
Jamais et toujours!
Toi seul libérera en nous
L' « Intime »,
Subtile transmutation,
Projection infime,
Ô émotion!
Quant à Vous,
Artistes androgynes,
Qui encensez ci et là,
Nos esprits errants;
Quel merveilleux présent,
Votre poésie d'un autre temps!
Ô je le conserverai
Tel un précieux trésor,
Dans ce somptueux écrin:
Votre « Inaccessible Insensé »,
Verrouillé sans remord,
Sur mon « Intrépide Inné ».
Irréversible fin,
Je ne suis plus un pantin!
"Intemporelle Poésie" - " Recueil Psychédéliques projections"
Copyright Joh Hope, 2015.05.05